Musique : Les droits d’auteur en Afrique

Les artistes sont confrontés à des difficultés pour percevoir ce qui leur revient de droit. L’industrie du spectacle leur est donc bénéfique.

En Europe occidentale ou dans les pays scandinaves, les lois sont strictes en matière de contrefaçons d’oeuvres artistiques. Les sanctions peuvent aller jusqu’à de lourdes amendes. En Afrique en revanche, les mesures punitives contre la piraterie sont soit inexistantes ou inefficaces. Même son de cloche pour les redevances impayées. Les organisations de gestion collective sont régulièrement prisent à partie par les artistes mécontents, un système qui profite à certains gouvernements. L’industrie du streaming reste encore trop fragile et peu rémunératrice pour faire la différence. L’ensemble représente un important manque à gagner pour les musiciens.

Si chaque pays a sa particularité, certains s’en sortent mieux que d’autres. Divers acteurs de l’industrie musicale se mobilise pour que la créativité et les droits soient correctement rémunérés comme la SODAV au Sénégal ou le BBDA au Burkina Faso.

Sauvés par l’industrie du spectacle

À l’image de la France où de nombreux rappeurs se tournent vers des lieux alternatifs pour promouvoir leur musique, les artistes du continent Africain misent sur les showcases et les concerts pour profiter de leur succès. À défaut de les rémunérer, leurs albums et singles leur permettent d’attirer le public.


Par Cynthia N.