Sample : Comment l’utiliser sans plagier?

Faire renaître un vieux morceau par le sample est monnaie courante dans l’industrie musical.  Mais prenez garde à ne pas franchir la limite du plagiat!

Le sample est un échantillon d’un morceau sorti de son contexte qui est réutilisé dans une autre oeuvre. Il est d’usage dans l’industrie depuis toujours mais c’est dans les années 70 qu’il se démocratise dans le hip-hop. Jusqu’alors, on ne se souciait pas de la propriété intellectuelle. Depuis, le sample est régulé par la protection des droits d’auteurs. On ne peut pas reprendre ou s’inspirer d’un artiste sans son consentement. Rihanna et Mickael Jackson – pour ne citer qu’eux – l’apprenaient à leurs dépends lorsque le saxophoniste Manu Dibango, les poursuivit pour plagiat en 1987 et en 2007 pour son titre “Soul Makossa“.

Sous quelles conditions?

Pour sampler un morceau, il faut donc avoir l’accord des personnes qui détiennent les droits d’auteur. Il peut s’agir de l’interprète, des artistes qui ont travaillé sur l’oeuvre, du label, de l’auteur compositeur ou encore du producteur. En France, la SACEM met à disposition un répertoire des ayants droits en fonction du titre de l’oeuvre. C’est le cas dans bon nombre de continent à l’exception de l’Afrique où les droits ne sont pas toujours respectés. Dans l’Hexagone, une exception déroge à la règle. Un morceau n’est plus soumis aux droits d’auteur et peut être utilisé sans autorisation 70 ans après le décès de son auteur.

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Par Cynthia N.